• Analyse accident mortel à Cuges

    A étudier pour se préserver...

    Merci JC pour cette initiative qui permet une réflexion plus poussée.

    « Y-A de la chance que pour la crapule...formation psc1 »

  • Commentaires

    1
    Mardi 9 Janvier 2018 à 18:27

    Je constate que le pilote le + expérimenté (Minh) a su analyser la situation et a fait un choix que très peu de pilotes sont capables de faire : Se vacher volontairement dans les arbres pour assurer sa sécurité et sauver l'essentiel. Je parle par expérience et je sais qu'il n'est pas facile de faire un compromis comme celui-ci. On a tendance à toujours essayer de tout jouer pour tout sauvegarder (la santé + le matos ou un retour de stop pas trop long...). Pas évident de choisir de galérer dans les arbres, de peut être abîmer le matériel, etc. En tout cas c'était de toute évidence le choix de la raison. Malheureusement Philou était moins expérimenté, son analyse imparfaite de la situation l'a poussé à vouloir sortir de ce mauvais pas par le haut, c'est-à-dire en essayant de rejoindre un terrain au vent, en sauvegardant le matos et éviter la galère des arbres...

    L'autre point, la météo. On constate chaque année trop d'accidents à cette période / nombre de vols effectués. Cette période assez éprouvante pour les nerfs des parapentistes (conditions pas terribles, ploufs, conditions marginales, etc.) . Cette période nous incite à parfois vouloir voler à tout prix. L'analyse météo du vent en altitude est indispensable pour nous; Il existe beaucoup d'outils à notre dispo, ne nous en privons pas. Et pensons toujours à l'intérêt d'un vol. Conditions marginales... vol peu intéressant, suis je obligé de me mettre en l'air ?

    Mais bon on est des humains et donc pas toujours rationnels. La chance est souvent avec nous mais parfois elle nous abandonne.

    C'est vraiment trop bête. Je suis désolé pour Philou et les siens.

     

    2
    marc B
    Mardi 9 Janvier 2018 à 19:39

    il faut aussi rappeler qu'une situation s'analyse en intégrant des paramètres en nombre qu'il faut limiter = vitesse du vent (entre 40 et 50 visiblement) et donc qualifie vrai niveau danger combiné avec hauteur et irrégularité du sol + niveau de turbulences + direction flux air (privilégier trajectoires diagonales dans certains cas) + que font les autres, tout cela qui donnent toujours plusieurs choix possibles => ici 3 pilotes et 3 choix différents, + à quelle vitesse / urgence dois-je régler le Pb (vite ou pas vite) et donc tolérer de ne pas faire "académique".

    ma conclusion = je suis tranquille devant mon ordi, mais en vol je ne suis pas sûr que j'aurais fait autrement que Philou. Mais j'ai déjà posé délibérément dans un grand arbre, en mode +/- piloté, et je confirme que c'est pas pire.

    3
    Mardi 9 Janvier 2018 à 20:03

    40 à 50 km/h rentré après que les 3 se mettent en l'air ! Minh m'a raconté avoir attendu une bouffe pour pouvoir décoller (en 3 iem)....donc pas forcément prévisible.

     

    4
    yannick
    Mercredi 10 Janvier 2018 à 11:12

    Pour ma part, comme Marc j'ai déjà branché par le passé plusieurs fois pour sauver la mise.Je n'encourage pas l'accélérateur à fond si proche du sol, au cube je le fais si j'ai 100 ms de vide sous les pieds et enfin, je remarque que certains phénomènes aérologiques arrivent à l'improviste comme des minis tornades .Et là ça part tout de suite en C.......J'ai testé en plaine et je ne retenterai pas.

    Pour exemple j'ai navigué en planche aux Lecques seul dimanche par vent de terre , dans une rafale à 40 nœuds, je me suis fait soulever hors d'eau à 2 m et jeté plus loin, voile, planche confondues .et pourtant je maitrisais ma navigation. Je suis convaincu que c'était un dust comme il m'arrive d'en voir de ma fenêtre sur l'eau par vent fort dans la baie ... 

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