Après avoir regardé du coin de l’œil la météo vendredi soir sans trop y croire, un petit créneau NW léger s’annonce pour le lendemain, laissant présager des possibilités de petits vols locaux.

Je pense tout d’abord à un Cruvelier jouable si le N n’est pas trop marqué, mais Mig me convainc sans avoir à insister beaucoup pour s’orienter sur Marseille, avec en première idée de décoller de Marseilleveyre.

Arrivé à la Gineste où on retrouve Cédric / Manu / Nico / Yann / Patrick / Stéphane et Alex de retour (enfin) de « Saint Naze Air » .

Un dernier point météo nous décide à aller au Puget, que nous rejoignons après une marche sympathique (si ce n’est la battue en contrebas, avec le panneau rouge "chasse en cours, ensemble soyons vigilants" qui me laisse toujours aussi perplexe sur l’humour de son auteur). Arrivé au sommet, on attend une bonne 1/2 heure que ça s’établisse (les choucas ne nous rassurent pas plus que ça) et, Nico nous ouvrant la voie, on saute tous dans les sellettes pour le rejoindre.

Le déco se passe assez rapidement et, en moins de 20 minutes, on est 9 en l’air, et on se retrouve assez rapidement à 750 / 800 m, verticale Puget.

Le vent étant bien marqué NW, le vol est totalement différent de ce que j’avais déjà fait, aujourd’hui on tourne le dos à la grande bleue et on fait face à Marseille, au col de la Gineste et à Carpiagne. On y perd un peu le coté magique du vol en bord de mer, mais le paysage reste fort sympathique et, à chaque retour d’une avancée au-dessus de Luminy, on a quand même le magnifique panorama des calanques, avec Cassis qui se dévoile au loin.

On prend une bonne dose de plaisir pendant 3/4h – 1h, mais le vent forcissant en N nous indique qu’il est temps de retourner à notre condition de terrien.

Etant un peu frileux et n’aimant que moyennement la configuration de l’attéro au col de la Gineste avec ce vent, je prends mon courage à deux mains et… fuis vers Carpiagne, bien décidé à poser dans la pampa avant la route. Bonne option de mon point de vue, je pose quasiment vertical sol sur les 50 derniers mètres, rejoins rapidement par Manu puis Cédric.

Après s’être assuré que les caïds avaient tous bien posés au col (ça a un peu secoué, d’après ce que j’ai compris), on plie, on remonte à la route et Patrick nous récupère. On finira chez lui pour une petite bière sur la terrasse, à refaire le monde en admirant le paysage jusqu’à la nuit (et en cherchant le bon attéro – dans son jardin ? - pour décoller du massif en face de sa maison).

Merci à Mig et à Nico pour les photos