• Une semaine de vacances et je n'ai toujours pas mis le nez dehors, mis à part pour me prendre un vol en escalade au Faron... 

    Ce samedi 30 décembre j'ai de l'électricité à terminer chez moi. Le fil bleu sur le fil bleu, le rouge avec le rouge, etc. C'est pas bien compliqué mais comme je ne suis ni électricien, ni vraiment bricoleur, je galère. A 11h je pète un boulon en voyant qu'il fait beau et je laisse tout en plan. Marianne ne va pas être contente car c'était sa prise pour le sèche-cheveux de la salle de bain...

    J'envois un message à Manu pour savoir ce que les Rapaces ont prévu, pas de réponse. J'envoie un message à Marcus de Signes pour savoir s'il y a une navette, pas de réponse. C'est ça d'être sans ami. Faut assumer. 

    Du coup le temps de faire mon sac et de sauter sur la moto il est 11h41 (précision Pi'airresque)... Un peu à la bourre quand même. 

    J'arrive à Signes 35 minutes plus tard pour constater que le parking est bien plein de voitures mais personne pour la navette. Bon je ne m'arrête pas et file vers le chemin de la Gaude pour une ascension à pied. Et c'est à ce moment qu'a lieu un changement de paradigme.  J'aperçois au loin la navette vers le village. je fonce et la rattrape au niveau du lavoir juste là où j'ai l'habitude de garer ma moto. Par chance il reste une place dans la navette. Le top car j'étais pas en avance. Dans la navette je retrouve un couple de Rapaces en mode incognito, dont un qui vient essayer sa nouvelle Photon ! 

    Au déco c'est la foule. Beaucoup de monde qui veut profiter d'une belle journée d'hiver. Les prévisions ne sont pas ouf, mais bon il fait beau et peu de vent. Quelques ailes survivent devant le déco mais c'est pas fufu... Même le diable survit en bas des antennes avec sa Zeno.

    Je me prépare, il est 13h et comme tout le monde le sait c'est l'heure du parapente à Signes. Je demande de l'aide à notre Rapace en Photon, Vincent, pour m'assurer de ne pas avoir de tour d'élévateurs comme d'habitude et décolle. Bon effectivement je n'ai pas de tour d'élévateurs aujourd'hui mais j'ai enfilé ma Kolibri comme un gland et j'ai une drisse qui me cisaille la cuisse droite. Je vole jambe repliée et ne suis pas du tout confortable dans la sellette. On est trois ou  quatre à survivre devant le déco, dont Vincent et Stéphanie. J'aimerais repasser au dessus du déco pour reposer mais j'y arrive pas. Finalement après un quart d'heure je prends 20m et me repose au décollage entre les ailes étalées. Je me réinstalle et repars à l'assaut des bullettes thermiques. Pendant ce temps le diable est sorti au dessus des antennes et Stéphanie enroule au dessus du déco en compagnie d'une dizaine d'ailes, tandis que le gros blaireau avec sa Photon glisse gentiment vers l'atterrissage... he

    Il est 13h30 et les conditions commencent à s'installer pour tout le monde. C'est gentillet, des bulles un peu partout, ça conflue. Tout le monde en profite, même les débutants. Il y a une vingtaine d'ailes qui se régalent. Faut vraiment être une bouse pour poser... yes

    Entre temps Vincent alias la bouse est remonté et profite enfin des conditions pour essayer sa Photon. Il vole vraiment mal quand même... he

    Ces conditions très sympathiques vont durer tout l'après-midi. Je reste 3h en l'air et pose après 16h, le dernier. Plus personne à l'atterrissage. La dernière heure était particulièrement sympathique avec des nuages de conflue qui se formaient devant et au dessus des antennes et des Launes. Le plaisir de glisser dans et entre les barbules. Je m'offre même le luxe à la fin, alors que suis le dernier en l'air de repasser la ligne HT au radada au dessus de l'école, si bas que je ne suis pas sûr d'arriver jusqu'au terrain, et je reprends à 100m sol pour remonter à 900 !

    Bon l'ombre arrive dans la plaine de Signes, des nappes de brume s'installent, il est temps de poser si je ne veux pas plier ma belle Zéolite dans l'humidité...

    Quand je pense qu'il y en a qui préfèrent des Photons avec des couleurs moches à une belle Zéolite orange... 

    Et pour ceux qui se demandent encore si Marianne a pu se sécher les cheveux... Sachez que oui ! En arrivant à Toulon vers 17h30 je m'arrête chez Monsieur Bricolage pour acheter deux bricoles qui me manquent et finis juste à temps les connexions électriques vers 19h00. Ouf et tout ça juste avant une soirée entre amis au coin du feu et en dégustant un Tajine délicieux concocté par Marianne avec des cheveux bien coiffés et séchés ! cool

    C'était une super journée finalement ! 

    Dans le dernier paragraphe il y a une ânerie écrite. Saurez-vous la retrouver ? clown

     


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  • Bon je sais tout le monde s'en tape du Diran et personne n'en a jamais entendu parler. Mais en ces temps de fin d'automne/début hiver comme on s'emmerde beaucoup et qu'on tourne en rond je suis tombé sur la dernière expé d'Antoine Girard. 

    Comme d'habitude c'est dans l'Himalaya, comme d'habitude c'est hyper-hyper engagé , comme d'habitude ça ne sert à rien. Mais bon avant qu'il ne se tue (car la chance elle va finir par le quitter c'est sûr) on peut passer un petit quart d'heure à le regarder tout en se disant, à quoi bon ? 

    C'est sûr que c'est plus de la fascination qu'autre chose en ce qui me concerne. Fascination d'une quête qui ne semble pas avoir de fin, sinon la mort. C'est con car j'avais rencontré Antoine il y a une petite dizaine d'année lors de cross au départ de Bleyne ou St-André. On avait partagé quelques retours de cross et il avait même accepté l'hospitalité de ma maison à La Garde.  A l'époque il était déjà un gros crosseur engagé mais ici en France. Rien à voir avec l'Himalaya, les Andes ou même l'Ethiopie. Ethiopie où m'avait-il raconté il y a 3 ou 4 ans avoir eu la peur de sa vie avec une copine en biplace. Peur de la mort par kalachnikov dans le cas précis... J'avais aussi rencontré Damien Lacaze après leur épopée Himalayenne où ils avaient dû dormir sous un sommet à 7000 sans être trop sûrs de pouvoir s'échapper le lendemain... Et bien j'avais senti dans les mots de Damien que c'était trop incertain et trop engagé. Pas envie de refaire... L'année dernière son dernier compagnon de jeu s'est tué dans les Andes en l'accompagnant...

    Trêve de sentiments place aux images...

     

     

     


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