C'est la sécheresse en ce moment pour le parapente, pas une seule goutte d'espoir niveau météo, mais comme des passionnés que nous sommes, impossible de ne pas faire un tour pour voir les prévisions dans l'espoir de changement, selon les "anciens"  on vole moins qu'avant, mais ce week-end en guettant la météo un créneau était jouable au Cube et ça n'est pas passé inaperçu pour les habitués du site, samedi le matin et après-midi, on pouvait mème choisir; le créneau du matin 11h/12h Marcos était le seul à le prendre,

malgré un ciel moche et les arbres excités avec le vent en l'air c'est laminaire comme au cap Sicié, et puis ça monte bien avec les hirondelles, agréablement surpris je profite des belles conditions et personne d'autre est venu à part Phil qui regardait mais il était avec son vélo,

pour le créneau d’après-midi nos confrères étaient plus nombreux, Phil a laissé son vélo à la maison et est revenu avec son parapente, Yves, Guillaume, Yannick, MichelOf, notre cher président M. Bûcheron, les Rapaces sont venus nombreux mais les conditions n’étaient pas favorables, quelques gouttes et vent faible font que Guillaume jette l’éponge et part, après sont départ les conditions deviennent bonnes (avons-nous un nouveau CHAT NOIR ) et nos amis ont pu bien profiter

et le dimanche rebelote, on se retrouve à nouveau tous ensemble, vers 14:30 un peu travers gauche et mou mais volable, Phil ouvre les festivités, ça tient juste après quelques allés retours il repose au déco,

10 minutes plus tard ça devient bon et tous les autres en profitent à leur tour, Yves, Marcos et Phil qui redécollent pour aller au bout de la crête, belle promenade et des reposes au déco non stop

les couleurs sont trop belles en ce moment avec un vert éclatant avec fond jaune des fleurs, on profite pendant une heure toujours en restant vigilant car les prévisions sont à la hausse

on s'est bien amusé pendant une bonne heure et puis le vent commence à forcir, tous les pilotes reposent au déco et d'autres sur le Cube

Roland et Yannick arrivent un poil trop tard, le vent forcit de plus en plus et nous finissons notre journée à faire ce que nous faisons de mieux TCHATCHER 

on a bien sauvé les meubles pour ce week-end

Marcos                                                                                                                                                                           

Samedi , un créneau s'ouvre pour un petit vol en local.

On se retrouve au Cruvelier Ced, Will, Manu, Marcos qui est allé désespérément à l'école de Cuges tenter de motiver les troupes , Marion qui s'est motivée fissa et moi .

Sud-ouest virant sud prévu, cela peut prétendre à un aller-retour Cuges-Signes.

Marcos ouvre le bal et transite vers la Ste , je le suis après un déco laborieux et une extraction où il fallait pas être endormi les premiers 100m , avec un plaf confortable . Manu continu dans cet élan crescendo , et travaille son satellitage , du coup j'arrête de zéroter pour l'attendre vu qu'il va certainement me passer par dessus l'extrado.

Ced pose avec Marion à l'atterro officiel , will est toujours au sol avec son aile fainéante , mais finira par faire son extraction et bien profiter de ses qualités en vol.

Je rejoins Marcos sur le plateau devant la Ste , et on va voir l'avancée des travaux chez les militaires. Manu reste en local après une tentative de passage par les reliefs sud de Cuges .

On n'a pas le niveau, mais ça a l'air bien plat tout cela 

C'est généreux , il nous ont fait une super plateforme à thermique qui vaut bien celle du Baou des oiseaux en sud est ... 

Marcos en prend plus que nécessaire , du coup je m'arrête de dériver pour essayer de ne pas me faire larguer pour une fois ... ça fonctionne et on avance ensemble 

La composante ouest nous dérive vers le Paradis , à l'extrémité Est de la Ste , et on galère pour s'en sortir .

Ça tient mais pas facile de trouver du consistant pas dérivant pour remonter au vent.

On se refait un peu à 1200 mais on continue de prospecter dans tous les sens pour trouver la porte de sortie.

Par manque de patience , et dans l'idée que le sud va bien finir par rentrer je tente les avant-reliefs mais me retrouve coincé dans la brise carrément Ouest et je bullette désespérément d'épaules en ruptures de champs en cherchant les contrastes pour finir tout au bout de la rivière du Latay ,dans le dernier champ posable.

C'est grand confort , on a  du mal à croire qu'on est du côté de chez nous .

Du coup vu que c'est un peu paumé , et que je n'ai pas la chance de me faire ramener en tracteur comme lors d'une tentative ratée de cross depuis Signes il y a quelques années , je pars en rando direction le déco de Signes pour me remettre en l'air . En espérant que le sud m'offre une possibilité de repartir en cross vers La Ste ... Et Cuges .

Marcos se bat pour avancer sur la Ste et finira par trouver le Sud à mi-chemin et retrouver une dynamique de vol confortable et rentrer à la voiture chez JC , les autres sont sur Cuges à se désaltérer;

Je passe par la falaise qui mène aux oreilles de Mickey, à un endroit où je n'avais pas osé redécoller il fut un temps.

Ce serait parfait si la pente était dans l'autre sens.

Je n'essaye même pas vu comme c'est déventé et montant ... Du coup je cale la voile dans un petit espace au vent et descend dans la pente , mais chiotte de caramba , je n'ai que les 2/3 des élévateurs dispo.

Plus en contrebas ça me fait une barre de rocher devant la tête et les suspentes dans des anfractuosités qui ne demandent qu'à coincer ou couper de l'Aramide.

Après une longue réflexion sur les avantages et inconvénients de risquer de déchirer sa voile et devoir jouer du fil et de l'aiguille, je tente de gonfler la voile en ne prenant que les A centraux et laissant filer tel un cerf volant voulant monter dans le vent encore à 15/25, profitant d'une molle. Après tout c'est pas trop risqué ce sport là . Manque juste le sable.

On a beau être habitués à la Cadière , là c'est un peu plus délicat , et ça cravate , il faut remonter en même temps que l'aile s'ouvre dans la caillasse et la terre ... échec total le stabilo au lieu de décravater me désaxe et je finis par affaler aux C avant de me retrouver en l'air en fâcheuse posture.

Heureusement que le buisson qui est venu sournoisement se glisser sous ma voile n'est pas un kerkus ilex !

La deuxième tentative sera la bonne , tout monte propre je peux laisser glisser les A , choper les commandes , terminer de remonter , me tourner et c'est parti !!!!

Ça remonte bien avec l'accélérateur , avec de petites laisses de chien pour éviter les surprises et je peux aller me refaire au-dessus du déco de Signes ... Mais toujours pas de Sud.

Tant pis je remonte à 1200 m et quitte la dérive pour glider vers la route qui va à Cuges et poser dans une bande en friche avant la carrière , devant un gars en camionnette frigo qui s'amuse à me filmer.

Je me jette sur lui avant qu'il démarre et il me prend en stop pour Cuges , voile en vrac bien au frais . Il va même me ramener direct aux copains à l'école.

J'ai finalement bien fait de tenter ce déco qui m'a fait gagner une bonne heure de marche et expérimenter une nouvelle tèchenique : le déco cerveau lent .

Une nouvelle fois , je suis à la traîne , Marcos est depuis une belle lurette chez lui , preuve que rentrer en volant est plus rapide que de tenter un raccourci incertain.

Sur Cuges c'est plein Sud , et tout le monde s'éclate en l'air....

Une bonne journée ....

 MIG